Les #pompiers poursuivent la lutte contre l’incendie de #Saumos en #Gironde et ont plusieurs incendies à maîtriser à partir de ce mardi après-midi. Vidéo de 20 minutes. pic.twitter.com/lXTVW0YkGy — 20minutesbordeaux (@20minutesbord) 13 septembre 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE “, vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès aux contenus de nos partenaires J’ACCEPTE
Et pour récompenser au mieux les 20 minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour une seule journée, via le bouton “J’accepte pour aujourd’hui” dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies. Mardi soir vers 22 heures, l’activité des pompiers était encore très dense, car la situation n’était pas maîtrisée à Saumos (Gironde), près de Lacanau, où un immense incendie s’est déclaré lundi. Impressionnant, le panache de fumée avait grossi, et s’était étendu aux portes de Bordeaux dans la soirée, où une odeur de fumée a été ressentie par plusieurs riverains. Ce mercredi, la région girondine a annoncé que 300 hectares supplémentaires avaient brûlé dans la nuit, portant la superficie totale de forêt détruite par l’incendie à 3.500 hectares. “Reconnaissance active” La progression de l’incendie semble être “plus lente, grâce au vent qui est tombé”, notait déjà dans la soirée le lieutenant-colonel Eric Pitault, qui nous accompagne au coeur de l’incendie. « Même s’il y a encore des reprises à de nombreux endroits, ajoute-t-il aussitôt, montrant des flammes alarmantes en fin de course. Dès que nous voyons un nouveau départ de feu, nos ressources y vont immédiatement.” Tel est le cas derrière cette maison à l’orée du bois. Un camion “traite” l’incendie qui n’est qu’à quelques mètres de la maison, et une dizaine de pompiers attendent autour du bâtiment, prêts à intervenir à leur tour pour le protéger si le feu dure plus longtemps. L’objectif des pompiers est de s’assurer qu’il n’y a pas de blessés ni de maisons endommagées. Mardi après-midi, le péage indiquait que quatre maisons avaient été complètement ou partiellement incendiées, alors qu’aucune blessure grave n’avait été signalée. L’”espace”, comme l’appellent les pompiers, était divisé en trois secteurs, avec des sous-secteurs. “Nous traversons le terrain avec des ressources préétablies qui fonctionneront toute la nuit”, poursuit le lieutenant-colonel Eric Pitault. Ils feront une reconnaissance active. Entre 400 et 500 sapeurs-pompiers, sur les 900 mobilisés au total, dont 300 girondins, sont ainsi restés au front jusqu’au petit matin et environ 200 véhicules ont effectué des rotations autour du périmètre. “Le but est d’entretenir le feu toute la nuit”, poursuit l’officier. Dans la matinée, nous verrons la zone avec une reconnaissance en hélicoptère. » Avion parti pour un autre incendie D’énormes difficultés ont été créées par les pompiers au cours de la journée de mardi, les vents du sud, sud-ouest, qui tournent également. “A partir de 14h00 le feu s’est rallumé et a recommencé, c’est pourquoi nous avons évacué douze maisons supplémentaires au niveau de l’agglomération” explique le pompier. Au total, environ 840 personnes ont été évacuées depuis lundi, dont 300 mardi. « De plus, nous avons été privés de moyens aériens une partie de la journée après leur départ pour un nouvel incendie à Vendays. [à une quarantaine de kilomètres plus au nord], selon la doctrine nationale exigeant l’utilisation de moyens aériens à un début d’incendie afin de l’éteindre le plus rapidement possible. Du coup, seuls les pompiers au sol ont pu intervenir et même s’ils ont réussi à contenir sa progression, le feu a recommencé. » “Nous étions désavantagés, car le feu pouvait se développer sur les côtés, avoue la préfète Fabienne Buccio, mais cette tactique a fait ses preuves, dans le but d’éviter l’existence de deux fronts en même temps. En effet, la situation à Vendays était devenue “favorable” en fin de journée et seule une dizaine d’hectares étaient brûlés. Les moyens aériens, à savoir trois hélicoptères Canadair, deux Dash et trois bombardiers, ont pu regagner Saumos mardi en fin d’après-midi et poursuivre leurs largages jusqu’à 20h30. Végétation sèche et températures élevées Enfin, l’incendie de Saumos a couvert mardi 1 500 hectares supplémentaires. “Ce feu est compliqué car on est dans une végétation extrêmement sèche, avec des températures élevées quand on est à la mi-septembre et avec des vents tournants”, poursuit le préfet. Les autorités se sont particulièrement inquiétées mardi lorsque l’incendie “a dépassé un point stratégique, à savoir le département 6, qui ouvre la porte de la ville de Sainte-Hélène, explique Fabienne Buccio. Nous espérons que nous pourrons l’arrêter là… Les pompiers se battront toute la nuit pour ça.”