Une claque. La France, État de droit, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, a été condamnée, pour ses procédures « arbitraires », mardi, par la grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Cet arrêt, qui concerne le rapatriement des femmes et enfants de djihadistes, fera date et sa jurisprudence s’imposera à tous les pays de l’Union. À commencer par l’Espagne, le Danemark, la Belgique et la Grande-Bretagne – ante Brexit – qui ont, comme la France, compté de forts contingents de ressortissants partis, par milliers, faire le djihad et fomenter la vague d’attentats la plus meurtrière de la dernière décennie sur le Vieux Continent.
Au compte-gouttes
Trois ans après la fin de Daech, commanditaire de ces dizaines d’attaques ayant causé des centaines de morts en Europe, la France endosse, la première, cette faute grave : celle d’avoir décidé, de manière unilatérale et discrétionnaire ainsi que sans voie de recours possible, le non-retour de ses ressortissants. En l’espèce… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir. Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité. Abonnement sans engagement Déjà abonné ? Connectez-vous