Ils s’accrochent à leur rêve bleu, comme un fil de vie. Cela a failli se décoller, mais même lorsque le chemin semblait perdu, l’équipe de France de basket-ball masculin a trouvé un moyen de renverser la vapeur. Les Bleus ont battu l’Italie (93-85) en quart de finale de l’Euro, mercredi 14 septembre. Comme face à la Turquie au tour précédent, les Français ont dû aller en prolongation pour s’imposer. Quant aux Turcs, ils ont été favorisés par le destin lorsque l’Italien Simone Fontecchio, fer de lance offensif de la Squadra Azzurra, a raté deux coups francs cruciaux dans les dernières secondes. Les Bleus affronteront la Pologne en demi-finale de la compétition continentale vendredi. « Je ne dirai pas que nous sommes des miracles, un autre mot me plairait davantage. Braqueurs, pour sa part, confirmé, a relevé le capitaine Evan Fournier après le match. Mais on a fini le match comme ça deux fois maintenant, il faut vraiment qu’on arrête de se mettre dans ces positions délicates quand on a le match en main. » L’an dernier, au même stade de la compétition, les Bleus avaient battu les Italiens au terme d’un match âprement disputé (84-75), pour s’ouvrir la porte du dernier carré des JO de Tokyo. La rediffusion de mercredi a tenu ses promesses, les deux équipes se battant pour rester en lice. Entre des Italiens survoltés après avoir renversé la Serbie en 8e de finale et un “miracle” français – selon les mots de leur entraîneur – face à la Turquie (victoire 87-86 après prolongation), le match était déclaré incertain. Lire aussi : Euro de basket 2022 : Miraculeusement, les Bleus sortent du piège turc et accèdent aux quarts de finale
“Ils ont la tête dans les nuages ​​et ils sont super confiants”, a prévenu lundi le puissant ailier tricolore Guershon Yabusele. Nous essaierons de ne pas faire la même erreur que les Serbes. D’autant que les Bleus de France et d’Italie se connaissent bien, s’étant rencontrés deux fois en pré-saison. Pour deux victoires françaises, une à égalité (78-77 après prolongations) et une dans le style (100-68).

L’éternel problème des pertes de balles

Méfiants, les Français sont patients en attaque dès la première mi-temps. « On va jouer avec nos atouts, eux avec les leurs, et on verra ce qui se passe, résumait le pivot tricolore Mustafa Fall avant le match. Une équipe doit imposer son style. « Basculant entre l’intérieur et l’extérieur, les Bleus signent une introduction solide, bien aidée par un discours obscène de loin. Sur le banc italien, l’entraîneur Gianmarco Poceco n’en revient pas. Mais attention aux balles perdues, le joli péché des Bleus, qui maintient le Transalpin à portée. Il vous reste 57,29% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.