Cet article est réservé aux abonnés “Le Canard enchaîné” a révélé mardi qu’une main courante visant les rebelles a été déposée par son épouse, avec qui il est en instance de divorce. Il y a une question d’éthique et de principe de responsabilité où l’existence publique et la sphère privée se confondent. Comme tout être humain, Adrien Quatennens et son épouse Céline ont droit au respect de leur vie privée. Mais en tant que membre d’un parti qui prétend faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une cause majeure, la coordinatrice de La France insoumise a des devoirs particuliers. La canard enchaîné a révélé mardi soir qu’une main courante visant Quatenens avait été déposée le 7 septembre au commissariat de Lille par son épouse, dont il est en instance de divorce. Il aurait partagé – le journal suggère sans donner plus de détails – des actes récents de violence domestique, ce qu’aucune des parties n’a nié depuis. L’honorable député n’a d’autre choix aujourd’hui que de rétablir publiquement les faits. Et, le cas échéant, d’en tirer les conséquences en se mettant au moins se retirer de ses responsabilités à la tête du mouvement. Car, dans ce cas, le privé est politique.
Pas de refus
Nous regrettons seulement que la demande, formulée par l’épouse de Quatennens lors de sa déposition, de ne pas la voir donner lieu à des poursuites judiciaires ou être rendue publique, n’ait pas été respectée. Dans un communiqué de presse conjoint surprise qui a précédé la publication en fin de journée de mardi de…