• À lire également : “Ma crédibilité en tant qu’entrepreneur est en jeu” : Lightspeed lui doit 10 000 $ vitaux • À lire aussi : L’OQLF s’inquiète du déclin du français Ces derniers jours, beaucoup se sont à leur tour plaints auprès du Journal de l’omniprésence de l’anglais dans le service client de Lightspeed. “Depuis un an, chaque fois que j’appelais le week-end, je recevais un message disant : ‘Le service en français n’est pas disponible aujourd’hui. Vous pouvez cependant avoir un service en anglais », a déploré Alain Vandal, PDG de Bonbons Nuts & Cie. « Mon gestionnaire de compte ne parlait que l’anglais. J’ai demandé à avoir quelqu’un qui parle français parce que quand je négocie des contrats, je veux être compris dans ma langue maternelle », a-t-il ajouté. En juin dernier, Blue Basket annonçait son intention de devenir une plateforme de trading avec le “soutien stratégique de Lightspeed”. Investissement Québec (IQ) a investi 12 millions de dollars dans le projet de 22 millions de dollars. Les autres actionnaires sont le Fonds de solidarité FTQ (5 M$), le Mouvement Desjardins (4 M$) et Lightspeed (1 M$). La Caisse réagit Hier, la Caisse de dépôt, qui est un actionnaire majeur de Lightspeed, a riposté aux problèmes linguistiques soulevés par les détaillants. Les chaussettes en laine du Québec rappelaient que « le respect du français comme langue officielle du Québec est essentiel ». La fondation a déclaré qu’elle s’attend à ce que les sociétés de son portefeuille respectent à la fois la langue de travail et la langue du service à la clientèle. “Si nous avons des inquiétudes à ce sujet, nous les soulevons directement auprès des sociétés de notre portefeuille”, a déclaré la porte-parole Kate Monfette. “Nous sommes convaincus que Lightspeed prendra dûment en considération tous les problèmes qui pourraient survenir à cet égard”, a-t-il été jusqu’à dire. Lightspeed promet une amélioration De son côté, Lightspeed s’est défendu en soulignant que la satisfaction client est « au cœur » de ses opérations. “Nous veillons à ce que nos utilisateurs se sentent valorisés et aient accès à une assistance continue en français ou en anglais, que ce soit par e-mail ou par messagerie instantanée”, a répondu la porte-parole de Lightspeed, Stephanie Princivil. “S’il y a des situations où on peut s’améliorer, on n’hésitera pas à le faire”, a-t-il conclu. Hier, Le Journal racontait l’histoire d’Océane Fortin-Desbiens, une restauratrice qui n’a pas pu obtenir son reçu de 10 000 $ de Lightspeed. Après la publication de l’article, la société a promis de résoudre le problème. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.