“Les États-Unis continueront à prendre des mesures énergiques pour tenir la Russie responsable de ses crimes de guerre, atrocités et agressions” en Ukraine, a déclaré la secrétaire au Trésor Janet Yellen dans un communiqué. Vingt-deux responsables et entités sont ainsi placés sur la liste noire des États-Unis, notamment des proches du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, déjà sanctionné, ainsi que de hauts responsables du système bancaire russe, dont Vladimir Komlev, qui dirige le système de paiement Mir. . Dans le même temps, les départements du Trésor et du Commerce interdisent toutes les exportations de matériel informatique vers la Russie et la Biélorussie dans le but, selon le département du Trésor, d’entraver les efforts de reconstruction de l’armée russe, qui a subi de lourdes pertes en Ukraine depuis février. Les sanctions visent une proche collaboratrice du président russe en la personne de Maria Lvova-Belova, qui dirige la Commission présidentielle russe sur les droits de l’enfant et qui est accusée d’avoir “coordonné le déplacement forcé de milliers d’enfants ukrainiens vers la Russie”. , selon le communiqué de presse. Elles concernent également des membres de la famille du dirigeant de la République russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, y compris ses épouses et ses filles. Présenté comme la “main” du président russe, il a “accumulé une richesse extrême avec une maison aux Emirats, un zoo privé, des véhicules de luxe et une importante caisse noire”, selon le texte. Enfin, les États-Unis visent la Task Force Rusich, un groupe paramilitaire néonazi lié au groupe Wagner, accusé d’avoir combattu aux côtés des troupes russes en Ukraine, notamment près de la ville de Kharkiv en 2022. Le groupe Wagner est réputé lié à L’oligarque russe Yevgeny Prigojine, considéré comme proche du président russe.