Posté à 18h35  Mis à jour à 19h37.
                Vincent Larin La Presse             

Développée par le chercheur Charles Darwin dans son livre L’Origine des espèces publié le 24 novembre 1859, la théorie de l’évolution fait référence aux transformations qui se produisent chez les animaux et les plantes au fil des générations. Il a été soutenu par de nombreuses études scientifiques et est enseigné dans les écoles. Pourtant, en 2017, lors d’un colloque organisé par l’Association des Académiques Chrétiens Francophones (AXIOME), dont Nicolas Lussier-Clément est toujours un membre actif selon le site de l’organisation, ce dernier a semblé s’interroger à plusieurs reprises. “Je ne crois pas à la théorie de l’évolution de toute façon, c’est contraire à la loi de la thermodynamique, ça ne rentre pas dans ma tête”, dit-il sans ambages, vers la fin de la conférence toujours disponible en ligne. Nicolas Lussier-Clément tient alors des propos ambigus sur la science en général, notamment lorsqu’il affirme que « le scientifique qui croit à l’évolution ne peut trouver la vérité […] de manière raisonnable”. « Pouvons-nous accepter l’idée qu’un cerveau créé par un processus aléatoire puisse nous permettre de rechercher la vérité ? La seule chose qui a amené le cerveau, si vous prenez l’évolution, c’est la survie ! Cependant, la survie ne cherche pas la vérité », mentionne-t-il également lors de la conférence intitulée « Le Dieu qui est : au-delà de la science (l’argument cosmologique de Kalam) ». En entrevue jeudi après-midi, Nicolas Lussier-Clément a maintenu sa position énoncée lors de la conférence de 2017. Concernant le fait que la théorie de l’évolution soit enseignée dans les écoles québécoises, il a dit : « Ça ne me dérange pas que ça s’enseigne, mais qu’on s’enseigne comme vérité, oui. En fait, c’est une théorie, donc dire que c’est une théorie est correct. Quelques heures avant le premier débat des chefs de campagne, le PCQ n’avait pas non plus répondu à nos questions. Sa page LinkedIn indique que Nicolas Lussier-Clément est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en génie mécanique. Avec Mylène Crête, La Presse