Parcoursup : Le ministre de l’Éducation assure que “des améliorations seront apportées à partir de l’année prochaine” Pourtant, c’est le jour J. Ce vendredi 16 septembre est censé marquer la fin d’un été d’attente pour des milliers de diplômés. La phase complémentaire du Parcoursup touche à sa fin et les formations doivent répondre aux jeunes. En juillet, 94 000 autres attendaient des places La situation de Loanne est aussi traversée par Lucie, en Seine-et-Marne. “J’ai exprimé des souhaits dans le Parcoursup, notamment pour les études de santé et j’ai vraiment attendu partout. Du coup, j’ai émis d’autres souhaits en phase complémentaire, notamment juridique et là, ils ont été complètement rejetés.”
Dans ces cas, Parcoursup propose un accompagnement aux étudiants auprès de la Commission d’accès à l’enseignement supérieur, censée les aider à trouver la formation qui leur convient. “Ils m’ont proposé quelque chose qui n’avait absolument rien à voir avec mes projets, un BTS d’accompagnement à l’action administrative, ce genre de choses, explique Lucie. Ils ne choisissent pas en fonction de ce qu’on veut”. Comment sont sélectionnés les étudiants qui entrent dans l’enseignement supérieur à l’étranger ? Lucie a déjà commencé à chercher une formation en dehors de Parcoursup, mais ce sont des écoles privées et chères, trop pour son budget. L’an dernier, près de 19 000 diplômés n’ont reçu que des réponses négatives à Parcoursup.
Parcoursup, la galère : reportage de Lou Momège
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