L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve a dénoncé “l’absurdité du débat engagé à gauche” vendredi 16 septembre, où le communiste Fabien Roussel était accusé d’être un “homme de droite” parce qu’il “soulève la question de la valeur travail”. . Rappelant que François Mitterrand expliquait en 1981 “comment il était important de se battre pour que les Français retrouvent leur emploi” et combien il était important pour ceux qui en bénéficiaient que “le travail ne soit pas une aliénation”, M. Cazeneuve a critiqué France 2. “l’Etat de l’absurdité, l’absurdité des débats tels qu’ils sont engagés à gauche » : « Fabien Roussel est qualifié [secrétaire national du PCF] d’un homme de droite au motif qu’il pose la question de la valeur du travail et dit dans quelle mesure l’histoire de la gauche est liée à la lutte pour le travail, pour la libération de ceux qui travaillent d’une certaine forme d’asservissement Et l’accès à la dignité par le travail montre que nous sommes dans un état d’absurdité absolue [à gauche]. » Le patron du Parti communiste français (PCF) et ancien candidat à la présidentielle Fabien Roussel a déclaré vendredi lors de la Fête de L’Humanité que “la gauche doit défendre le travail et ne pas être la gauche des allocations et des minorités sociales”, provoquant une averse. de critiques au sein des Nupes, dont la députée EELV Sandrine Rousseau, pour qui la “valeur travail” est “encore une valeur de droite”. “Je partage le temps de travail, je réduis le temps de travail, la semaine de quatre jours, c’est ce que je suivrais, mais mettre le travail comme seule valeur de la gauche, ce n’est pas possible, surtout pour une communiste”, a déclaré l’écoféministe. Franceinfo caractéristiquement critiqué. Lire aussi : L’article est pour nos abonnés Fabien Roussel : “Je suppose que je défends le parti travailliste”
Manifeste pour “une autre gauche”
Pour M. Cazeneuve, l’union de la gauche doit se construire autour “d’un attachement minimum à l’Europe, à la Démocratie, à la transition écologique, à la solidarité”. “Je ne confonds pas, pour ma part, la gauche avec l’extrémisme”, a ajouté l’ancien Premier ministre François Hollande, revenant sur son manifeste “autre gauche” publié le 4 septembre.
Assurant que 4.000 signatures étaient réunies aujourd’hui pour ce texte très critique à l’égard du Nupes, coalition regroupant, entre autres, le PS – qu’il a quitté – et La France insoumisée par Jean-Luc Mélenchon, M. Cazeneuve a annoncé la “structure de ce initiative”. dans un “mouvement de réflexion”.
Il s’agira, a-t-il développé, “sans étiquette de parti”, de “pousser les dirigeants actuels, notamment de gauche, à changer d’orientation, car l’orientation à laquelle ils s’adonneront favorisera progressivement – et au fur et à mesure des excès, les ressentiments grandissent”. – l’extrême droite”.
Parmi les 400 premiers signataires du texte figurent principalement le maire du Mans, Stéphane Le Foll, l’ancien premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis et la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
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Le monde avec l’AFP