Deux militaires de l’ambassade de France à Bamako, au Mali, ont été arrêtés jeudi après-midi par les autorités maliennes, selon des informations reçues Sortie provenant de diverses sources. Ils ont été libérés vendredi après-midi sans inculpation. Selon des sources du ministère français des Affaires étrangères, les deux soldats, qui travaillaient avec l’attaché de défense de l’ambassade, se trouvaient sur un terrain vague à Bamako en train de prendre des photos pour éclairer un éventuel plan d’évacuation. Français au Mali. Des jeunes jouant au football sur le site auraient arrêté les soldats, avant d’alerter les soldats maliens d’une base voisine et d’arrêter les Français. L’activité menée par l’armée française était “routine”, expliquer à Sortie source au ministère français des Armées. Après vérifications et échanges entre les autorités compétentes, et notamment la vérification que les photographies prises n’étaient pas suspectes et que leurs passeports étaient en règle, les deux militaires français ont été libérés ce vendredi après-midi. L’ambassade et le consulat de France avaient fermé leurs portes vendredi matin, affirmant que l’affaire avait été prise “très sérieusement”. Selon des sources à Paris et à l’ambassade, les militaires bénéficient de la protection diplomatique et n’auraient jamais dû être arrêtés et fouillés. L’incident étant considéré comme clos, les services consulaires ont rouvert vendredi. Ni le Quai d’Orsay ni les autorités maliennes ne souhaitent pour le moment réagir officiellement. Depuis cette soirée, de nombreux messages circulent sur les réseaux sociaux du Mali annonçant son arrestation “deux espions français en mission, prenant des photos stratégiques de la base militaire de Bamako” et qui aurait été capturé en premier par la population. Le premier message faisant état de cette arrestation a été posté à 00h20. sur la page Facebook du Collectif pour la défense des militaires (CDM), une agence proche des autorités maliennes. Mise à jour à 13h20 avec l’annonce de la libération des militaires.