FRANK FIFE, PAUL VERNON / AFP Aminata Diallo a été mise en examen ce vendredi 16 septembre pour “violences aggravées” dans l’enquête sur l’attaque de Kheira Hamraoui. FOOTBALL – La décision du tribunal dans l’affaire d’agression de Kheira Hamraoui est attendue. Aminata Diallo a été mise en examen ce vendredi 16 septembre pour “association de malfaiteurs” et “violences aggravées” contre son ancien coéquipier parisien du SG Kheira Hamraoui, a indiqué le parquet de Versailles, requis par l’AFP. Le parquet a requis le placement en détention provisoire du joueur de 27 ans, qui a été interpellé et placé en garde à vue tôt vendredi matin. Quatre autres suspects, des hommes soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque, ont également été inculpés des mêmes chefs d’accusation. A l’époque où elle était suspecte au début de l’enquête, Aminata Diallo avait déjà été placée en garde à vue pour cette affaire en novembre 2021, avant d’être libérée sans inculpation.

Recherche extrêmement approfondie

Il a été de nouveau arrêté ce vendredi 16 septembre au matin puis placé en garde à vue. Selon les informations de nos confrères du Parisien, la jeune femme a été placée en “garde à vue supplémentaire”, l’information judiciaire ayant été étendue par le parquet de Versailles à de nouveaux faits d’escroquerie en bande organisée. » Ainsi, les enquêteurs auraient mené des investigations très poussées afin de prouver qu’Aminata Diallo préparait une nouvelle opération contre Kheira Hamraoui. La jeune femme aurait été mise sur écoute. Cette nouvelle interpellation fait suite à l’interpellation de quatre hommes cette semaine en région parisienne. Trois d’entre eux, interrogés par la police depuis mercredi matin, ont été présentés vendredi matin à un enquêteur pour mise en examen, a indiqué le parquet de Versailles. Le dernier, interpellé jeudi, est toujours interrogé par la police. Selon une source judiciaire, ces hommes auraient mis en cause Aminata Diallo dans cette affaire. Ils ont également reconnu leur présence sur les lieux de l’attaque mais nient avoir mené les frappes. Toutes ces arrestations se font dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour “associations de malfaiteurs” et “violences aggravées”. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.