C’est une filiale de l’entreprise, Bell Solutions techniques, qui a été piratée, selon une alerte de cybersécurité publiée par Bell Canada. Cette division effectue des installations pour les particuliers et les petites entreprises. Notre bureau d’enquête a découvert que des cybercriminels avaient publié jeudi après-midi sur le dark web une série de documents contenant des informations hautement sensibles. Parmi ces documents se trouve une base de données de près de 900 employés contenant de nombreuses informations personnelles, notamment le nom, la date de naissance, l’adresse du domicile et le numéro de téléphone. Des copies des chèques annulés utilisés pour la paie, des copies des notes médicales et même des avis internes de suspension et de licenciement sont également disponibles. Les coordonnées des clients ont également été volées. “La personne non autorisée a eu accès à des informations pouvant inclure le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de clients résidentiels et de petites entreprises du Québec et de l’Ontario qui ont programmé une visite de technicien”, indique Bell dans son alerte de sécurité, sans estimation du nombre. des victimes. “Nous voulons vous assurer qu’aucune base de données contenant des informations sur les clients, telles que des numéros de cartes de crédit et de débit, des informations bancaires et d’autres données financières, n’a été consultée lors de l’incident”, poursuit le géant des télécommunications. L’entreprise affirme mener son enquête “avec l’aide d’experts tiers en cybersécurité, en plus de mettre en œuvre des solutions pour renforcer encore sa sécurité [ses] systèmes ». Cette cyberattaque s’inscrit dans une longue lignée d’événements de ce type qui ciblent les entreprises québécoises depuis plusieurs années. Pas plus tard que jeudi, la ville de Laval affirmait qu’une cyberattaque avait provoqué une perturbation majeure de ses services informatiques. En juillet, notre Bureau d’enquête révélait que le Collège Montmorency de Laval avait également été piraté et que des renseignements personnels étaient en vente sur le dark web. Avec la collaboration de Philippe Langlois