Redonner vie à la campagne en favorisant la venue d’étrangers en milieu rural : “Pourquoi pas ?”, répond Nicolas Simonnet, maire de Nouhant (Creuse), 300 habitants. “Nous avons des maisons, des villages qui ne demandent qu’à être habités”, ajoute-t-il avec enthousiasme. Cependant, le conseiller municipal soulève également des questions.
“Dans quelles conditions ces personnes vont-elles s’installer ? Est-ce par obligation ? Il faut leur trouver des emplois, pour qu’ils puissent s’épanouir avec une vie de famille.”
Nicolas Simonnet, maire de Nouhant
chez franceinfo
A Guéret, dans le département de la Creuse, la maire sensée, Marie-Françoise Fournier, définit son appartement comme un pays d’accueil. Mais il estime aussi “qu’il faut revenir à l’idée qu’il faut absolument repeupler les zones rurales dépeuplées”. Il alerte également sur les conditions d’accueil.
“Les gens doivent pouvoir être acceptés dans de bonnes conditions, que la population locale ait aussi un niveau d’acceptation qui soit juste.”
Marie-Françoise Fournier, Maire de Guéret
chez franceinfo
“Une zone rurale comme la nôtre souffre de problèmes de désertification médicale, en termes d’emploi, nous ne sommes pas très compétitifs, donc accueillir les gens, c’est les accueillir dans tous les aspects de leur vie”, insiste le maire de Guerre.
L’accueil des immigrés en milieu rural est aussi une possibilité que Catherine Couturier, députée insoumise de la Creuse, accepte, mais en aucun cas elle ne doit être imposée. “La liberté de circulation sur ce territoire doit être préservée. C’est quoi ces manières de dire ‘aujourd’hui tu vas vivre ici, tu vas vivre là’”, promeut l’élu des Nupes.
Le principe d’accueil des immigrés en milieu rural est bien accueilli en Creuse. C’est plutôt la mise en œuvre concrète de ce principe qui devrait être rapidement précisée par Emmanuel Macron.
Que pensent les élus creusois de l’accueil de plus d’immigrés en milieu rural ? Réponse avec Hadrien Bect
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