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Denis Lévesque, qui a mis fin à son émission éponyme après 3 000 épisodes au printemps dernier, a été mandaté pour réaliser des entrevues avec des personnalités qui ont fait l’actualité de ce quart de siècle.
Cette semaine, Denis Lévesque revient sur la fusillade du Collège Dawson qui a fait un mort et 19 blessés le 13 septembre 2006. Il rencontre l’un des premiers policiers sur les lieux, Denis Côté, ainsi que le journaliste Maxime Landry, le était à bord de l’hélicoptère TVA ce jour-là.
Aujourd’hui encore, cet événement reste chargé d’émotion pour le journaliste qui travaille désormais derrière les caméras.
Il se souvient des premiers instants de Dawson.
« Je suis au-dessus de l’échangeur Turcot et je fonce vers le vieux Forum de Montréal parce que je sais que Dawson est à ce coin-là… Et déjà, je vois des lumières qui clignotent, je le vois bouger », raconte Maxime Landry.
Il dirige ensuite sa caméra vers l’entrée du collège. La première chose qu’il voit, aussi choquante soit-elle, est l’image de la police traînant un corps.
“Aujourd’hui encore, je vous en parle… et… [il s’arrête de parler, ému]. Nous avons vécu de nombreux événements en hélicoptère, mais celui-ci reste l’un des plus importants.
Le corps retrouvé par la police est celui du tireur Kimveer Gill, 25 ans. Il s’est suicidé avec son arme, mais à ce stade, personne ne sait si la menace a été neutralisée et la panique s’empare du campus.
Ancien journaliste Maxime Landry | Capture d’écran de TVA Nouvelles
Depuis les airs, le journaliste Maxime Landry poursuit sa couverture en direct et décrit ce qu’il voit, habité par un sentiment d’impuissance.
“Je dis [que les étudiants] fugue, je le vois en dessous de moi et je ne peux rien faire, se souvient-il.
Voir le reportage de Maxime Landry au journal télévisé d’hélicoptère de TVA après la journée.
L’ancien policier Denis Côté raconte les difficultés de tirer à distance dans une situation d’urgence.
