Aminata Diallo a passé sa première nuit en détention. Vendredi matin, l’ancienne joueuse du PSG a été interpellée à son domicile puis placée en garde à vue, avant d’être mise en examen pour “violences aggravées et association de malfaiteurs” dans l’affaire Kheira Hamraoui le même jour. , son ancien coéquipier l’a agressée le 4 novembre 2021. Mercredi et jeudi, quatre hommes ont d’abord été placés en garde à vue. Soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque de Kheira Hamraoui, ils ont également été inculpés des mêmes charges que Diallo, qui a été désigné comme “sponsor de la violence pour lui permettre de prendre la place de la victime lors des matches à venir”. On vous rappelle que l’attentat contre Heira Hamraoui a eu lieu quelques jours avant le match de Ligue des champions contre le Real Madrid, après un dîner de solidarité. Aminata Diallo, qui compte sept sélections en équipe de France, a toujours fortement remis en cause son inclusion. En novembre 2021, elle était déjà en garde à vue, avant d’être libérée sans inculpation. Selon une source proche du dossier, le milieu de terrain du PSG “n’a pas dit grand-chose” devant les enquêteurs vendredi.

Recherches Internet

Selon l’équipe, l’analyse du portable d’Aminata Diallo au cours des derniers mois a révélé “quelques surprises”. Selon le journal, le 30 octobre 2021, quelques jours avant l’attentat de Hamraoui, Diallo aurait fait une recherche de “cocktail de drogues dangereuses” sur un moteur de recherche Internet, et une autre encore plus inquiétante un jour avant l’attentat. : “casser une rotule.” Kheira Hamraoui, comme d’autres joueurs du PSG, a reçu un appel d’un corbeau fin octobre 2021. Le numéro de ce correspondant a été retrouvé puis enregistré dans l’ordinateur de bord du véhicule de Diallo. De plus, elle avait insisté pour raccompagner son coéquipier chez lui. Kheira Hamraoui avait déclaré aux enquêteurs que Diallo roulait lentement après avoir déposé Sakina Karchaoui, qui se trouvait auparavant dans le véhicule. À ses côtés, Le Parisien donne d’autres précisions, expliquant notamment que dans les instants qui ont suivi l’attaque à la barre de fer, les auteurs présumés ont reçu un appel du mystérieux intermédiaire qui serait “furieux”, les accusant de ne pas… casser les jambes de Hamrawi. C’est alors que les agresseurs présumés se seraient rendus compte que le commanditaire était Aminata Diallo, la seule personne qui aurait pu être informée aussi rapidement. Il aura fallu dix mois d’enquête minutieuse à la brigade de répression des vols de la PJ de Versailles pour démêler les fils de cette affaire et déjouer le rideau de fumée des protagonistes. Aujourd’hui poursuivie, Aminata Diallo encourt théoriquement jusqu’à dix ans de prison.