Environ 800 personnes ont assisté au spectacle. L’entrée spectaculaire d’une camionnette chargée de 50 caisses de 24 canettes de bière au Centre Rhéal-Cormier continue de faire parler d’elle.

Maux de tête à Shippagan

Bien que cet événement en ait amusé plus d’un, il laisse tout de même un goût amer à Shippagan. Le maire de Shippagan, Kassim Doumbia, croit que la Ville apprendra des erreurs commises dans la présentation de ce spectacle. Photo : Avec l’aimable autorisation de Kassim Doumbia Quelques jours après la représentation, le maire Qasim Doubia a souligné qu’il ne voulait accuser personne. Il y a peut-être eu un manque de communication des deux côtés. Et nous, la Municipalité, n’avons pas saisi l’opportunité d’offrir le service. Aucun service de bar assuré. Ce sont des membres de l’équipe de Mike Ward qui se sont précipités au magasin d’Alcool NB à Shippagan pour acheter la bière et ensuite la distribuer gratuitement. Les membres de l’équipe de l’humoriste se sont précipités pour aller chercher de la bière au magasin Alcool NB de Shippagan. Photo : Radio-Canada / René Landry De façon inattendue, la directrice générale de la Municipalité, qui était sur les lieux, s’est chargée de faire en sorte que des bouteilles d’eau gratuites soient distribuées. Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique du Nouveau-Brunswick avise que servir de l’alcool sans permis valide constitue une infraction en vertu de la Loi sur la réglementation des alcools. Une porte-parole du ministère, Judy Désalliers, précise que ni la Maison de la Culture, l’entreprise culturelle qui organisait le spectacle, ni la Municipalité de Shippagan, propriétaire de l’aréna, n’avaient de permis valide pour opérer comme salle.

S’il n’y a pas de bière ici…

Mike Ward avait refusé de commencer le spectacle sans que le public ait à boire. Ce geste a déplu à la société culturelle, gênée. Ce n’était pas dans le contrat, avait précisé à l’époque la présidente de la corporation culturelle, Diane DesChênes. Tout aussi gêné, Dimos a même proposé à l’humoriste de le dédommager, ce qu’il a refusé. Le maire de Shippagan, Kassim Doumbia, dit qu’il ignorait qu’une enquête était en cours. Il préfère attendre avant de commenter cela. La société culturelle n’a pas rappelé.