Un choix qu’il assume et défend. La Fédération française de cyclisme (FFC) a été critiquée samedi 17 septembre pour avoir décidé de faire voyager en classe affaires et femmes en classe économique les championnats du monde en Australie (du 18 au 25 septembre). Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes se sont indignés de cette différence de traitement. A l’origine de cette polémique, un article du journal Ouest-France révélait que les neuf coureurs de l’équipe de France masculine, dont le double champion du monde en titre Julian Alaphilippe, effectueront le déplacement dans des conditions plus confortables que les féminines et le reste de l’équipe. délégation (personnel, jeunes filles et garçons). La Fédération Française de Cyclisme le reprend et l’explique avec le très gros budget voyage. « C’est très très cher. Certains pays comme l’Irlande ont décidé de ne pas participer au championnat du monde. On s’est demandé si on obtenait toutes les catégories, surtout les juniors. Nous l’avons fait. Mais nous n’avons pas les moyens de mettre tout le monde au travail”, a déclaré par téléphone à l’AFP le directeur technique national Christophe Manin, qui a quitté le voyage pour des raisons de sécurité. “économie.
“On est plus un outsider chez les filles”
Il fallait donc choisir et pour cela, l’organisation cycliste française dit s’être basée sur un critère clé : la capacité à s’impliquer dans la course au titre et aux médailles. «Chez les hommes, nous sommes champions du monde depuis deux ans. On y va vraiment pour gagner, alors qu’on est plutôt outsider chez les filles », a insisté M. Manin. Avant d’assurer : “On aurait le championnat du monde de VTT en Australie avec la même option économique, on mettrait les deux filles en business et les garçons en éco” – Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte ont de meilleurs résultats que les hommes dans ce domaine. la discipline.
Deux hommes et deux femmes de l’équipe de France d’élite sont déjà à Wollongong, sur la côte est de l’Australie, pour disputer le contre-la-montre de dimanche. Ceux qui participent uniquement à la course sur route du 25 septembre doivent participer le mardi. Interrogé par l’AFP, l’entraîneur Thomas Voeckler, qui a lui-même voyagé en classe économique pour se rendre en Australie, a déclaré : “Je me concentre sur l’athlète et je n’ai pas d’énergie à perdre sur le moment. [où] les coureurs de l’équipe de France sont fiers de porter les couleurs du maillot. »
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Le Monde avec AFP (avec AFP)