Ces derniers jours, Emmanuel Macron a donné une impulsion à la réforme du système des retraites, qui avait été interrompue par le Covid durant les cinq premières années. C’est une réforme qui est nécessaire car il faut travailler plus dans une nation où l’on vit plus longtemps et revient plus tard en moyenne à la vie active, a précisément rappelé jeudi le chef de l’Etat.

“Danger de suggestion de censure”

L’exécutif a signalé qu’une réforme pouvait avoir lieu, notamment à travers le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) présenté le 26 septembre en Conseil des ministres puis examiné au Parlement. Une pièce qui oriente l’opposition et divise, y compris la majorité. François Bayrou a donc choisi son camp : la réforme ne peut se faire en amendant le budget voté à l’automne, souligne-t-il auprès de Parisiano. Et de pointer un réel danger de destitution. Le président du Modem estime qu’il faut consacrer du temps aux pédagogies. Quelques mois devraient suffire pour parvenir à une solution, estime-t-il. Le président de la République dit vouloir la réforme pour l’été 2023 ? Avec cette méthode, avec un travail préalable en commun, je suis convaincu qu’elle pourra être adoptée dès l’été 2023. Le passage qui vaut, est à l’opposé de l’esprit du CNR qui prétend examiner les problèmes ensemble, souligne François Bairoux… il a été nommé à juste titre à la tête du Conseil National de Rétablissement, un organe qui devrait faire la fierté de sa position – une concertation approfondie avec les forces politiques, les syndicats et les associations. chevron_gauchechevron_droite