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Sa fille de 18 ans l’a appelé lorsque le Premier ministre sortant a lié l’immigration à la violence il y a un peu plus d’une semaine.
« Il m’a dit : c’est quoi cette déclaration de François Lego, papa ? Qu’est-ce que ça veut dire? Moi, suis-je une menace ? Moi, suis-je violent ? », rapportait le député de Viau samedi soir.
La circonscription électorale de Viau, située dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, est extrêmement multiethnique.
« Une commission scolaire comme le Centre de services scolaire de Montréal, regardez le portrait démographique de ce centre de services scolaire, qui est le plus grand au Québec. C’est le Québec d’aujourd’hui. Ce n’est pas le Québec de demain », dit M. Benjamin.
Patrick Bellerose / Journal de Québec
Le député appelle le Premier ministre sortant à faire preuve de plus de “responsabilité” dans ses discours. “On ne peut pas jouer avec le sentiment d’appartenance des jeunes à leur société”, dit-il.
Sa fille, déplore-t-il, s’est sentie rejetée après avoir entendu les déclarations du Premier ministre.
Samedi en fin de journée, Franz Benjamin a accueilli le chef libéral Dominic Angled dans son bureau électoral. L’ambiance était à la fête parmi les fans, majoritairement d’origine haïtienne, mais aussi italienne et hispanique.
“Vous n’êtes pas une menace pour le Québec”, a-t-il lancé sous les applaudissements de la petite foule.
Un peu plus tôt, lors d’un autre événement dans la circonscription d’Anjou-Louis-Riel, une femme voilée est venue questionner Dominique Anglade sur la loi sur la laïcité.
La chef libérale a réitéré son intention de retirer la clause dérogatoire afin que la loi puisse être contestée devant les tribunaux, en plus de permettre aux enseignants d’utiliser des symboles religieux. Cependant, la loi 21 s’appliquera toujours aux policiers, aux juges, aux procureurs et aux agents pénitentiaires.
Ces promesses n’ont pas satisfait la jeune femme, qui souhaite au contraire que les interdictions soient totalement levées. “L’acte 21, lorsqu’il a été adopté, était un acte de racisme extrême. Les femmes sont obligées d’enlever quelque chose. Elles sont obligées de ne pas travailler parce qu’elles portent le voile”, a déclaré la dame qui a requis l’anonymat dans une interview.
« Si nous sommes capables, pourquoi ne puis-je pas travailler ? En quoi mon voile va-t-il me gêner », demande celle qui travaille dans la fonction publique fédérale, où la loi 21 ne s’applique pas.
“Mon voile fait partie de mon identité”, plaide-t-elle.
Cependant, il a l’intention de voter pour le Parti libéral du Québec puisqu’il n’est pas dans les autres partis.
De plus, un adolescent maghrébin rencontré quelques minutes plus tôt expliquait ainsi son amour pour le PLQ : « C’est la seule fête qui vient nous voir ! “, a débuté.
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