JULIEN DE ROSA / AFP LREM devient une “Renaissance” et Stéphane Séjourné prend la tête du parti, ce samedi 17 septembre. POLITIQUE – LREM n’est plus. C’est officiel, La République en marche a été “Renaissance” lors d’une conférence ce samedi 17 septembre au Carrousel du Louvre. Un nouveau nom adopté après l’approbation par les membres du nouveau statut et de la nouvelle administration dirigée par l’ancien conseiller de l’Elysée, Stéphane Séjourné. Les militants ont approuvé 83 % de la nouvelle direction, 87 % de la nouvelle constitution du parti et 96 % du corps de valeurs élaboré fin août. Environ 25 000 à 26 000 membres “certifiés” ont été invités à voter. Le parti n’a pas divulgué le nombre de membres qui ont participé à ces trois votes. Le nouveau président du groupe Renaissance au Parlement européen, Stéphane Séjourné, sera entouré de secrétaires généraux adjoints. Parmi eux, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sera chargé des idées, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin de l’éducation.

Procéder dans son ensemble

“L’unité et la transcendance, c’est ce que je veux donner ce soir”, a déclaré Emmanuel Macron dans une vidéo diffusée sur Le Carrousel. “Nous avons réussi à réconcilier tant de femmes et d’hommes qui jusqu’alors ne travaillaient pas ensemble” et “nous sommes unis et concentrés que nous allons ouvrir un nouveau chapitre de la vie politique de notre pays”, a également déclaré le chef de l’Etat. . Mais “sans unité, les extrêmes prévaudront”, a prévenu Emmanuel Macron, désormais président d’honneur de Renaissance. Présente au meeting, Elizabeth Bourne a une nouvelle fois appelé à la “rupture” politique entre droite et gauche que prône le chef de l’Etat. “Je serai aussi là pour assurer l’unité de la majorité”, qui “ne réussira que si elle s’appuie sur ses trois piliers”, a également déclaré le Premier ministre, évoquant Horizons, le parti d’Édouard Philippe, présent au Carrousel. , et le MoDem de François Bayrou qui, comme prévu, était absent. Dans un entretien au Parisien, mis en ligne peu avant cette conférence LREM, François Bairou s’est dit “contre le vote forcé” de l’inscription de la réforme des retraites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, rapporté lundi par Emmanuel Macron. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.