• Lire aussi : France : saisie record de près de 15 tonnes de gaz hilarant Le protoxyde d’azote (aussi appelé « gaz hilarant ») est utilisé au Québec comme sédatif par les dentistes. Mais certains consomment ce gaz à des fins récréatives, qui s’obtiennent très facilement, pour des sensations euphorisantes comme les fous rires incontrôlables qu’il procure. En France, son usage abusif a explosé ces dernières années, à tel point que le Parlement a interdit sa vente aux mineurs en 2021. Car ce médicament n’est pas sans risque, loin de là. Chez nos cousins ​​français, il y a eu dix fois plus de complications médicales graves liées au gaz hilarant depuis 2019. Kathryn Balind Agente de recherche au GRIP Les utilisateurs de protoxyde d’azote compriment généralement le gaz d’un petit récipient dans un ballon avant de l’inhaler du ballon, explique Kathryn Bald, responsable de la recherche et du développement au Psychosocial Research and Intervention Group (GRIP). Peu documenté ici Mme Balind dit que le gaz naturel a ses fans au Québec. “On voit cette substance surtout dans les festivals [de musique] les campings, où les gens sont là pour plusieurs jours et sont généralement moins fouillés à l’entrée [du site]. » La consommation de ce gaz est mal documentée au Canada et le GRIP a un “pas de données” pour cela. Les établissements de santé de diverses régions ont déclaré au Journal qu’ils n’avaient enregistré aucune complication liée au gaz hilarant. Si elle ne constate aucune augmentation de la consommation à l’heure actuelle, Mme Balind tient à avertir le public des dangers qui y sont associés. “Il y a un risque de ne pas avoir suffisamment d’oxygène dans le cerveau parce que les gens essaieront simplement d’inhaler le gaz pour aller mieux”, explique-t-il. En cas de consommation répétée ou à forte dose, les usagers s’exposent, entre autres, à de graves troubles neurologiques, psychiatriques ou cardiaques, préviennent les autorités françaises. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.