L’information judiciaire ouverte dimanche matin à l’encontre du jeune homme de 22 ans porte sur des faits d’homicide coupables sur la fillette de deux ans décédée et des blessures involontaires avec arrêt total de travail (DTT) de plus de trois mois pour la soeur, a indiqué le procureur de Saint-Etienne, David Charmatz.

L’hypothèse d’une chute aléatoire privilégiée

L’usage de stupéfiants est également mentionné dans l’acte d’accusation introductif, la toxicomanie du prévenu prévenu étant avérée. Dans un communiqué, le procureur a également expliqué que les investigations menées n’ont pas permis d’établir que les mineurs aient été délibérément jetés par leur père depuis une fenêtre de l’appartement familial situé au 3e étage. “Même si l’intéressé ne témoigne pas sur le déroulement des événements, auxquels il dit ne pas avoir assisté, expliquant qu’il s’est endormi et qu’il a eu un trou noir, les constatations sur place et l’enquête du quartier mènent, état, pour favoriser la piste d’une chute accidentelle des deux filles qui ont peut-être voulu attraper leur chat, grimpé sur le rebord de la fenêtre et qui sont également tombées”, a poursuivi le juge.*

La famille connue des services sociaux

“La famille est connue et prise en charge par différents services médico-sociaux depuis 2020, avec quelques difficultés car la mère, actuellement résidante dans l’Ain, avait déménagé plusieurs fois”, a-t-il ajouté, avant de conclure : “Une mesure d’aide éducative à domicile, acceptée par le père qui s’occupait seul de ses enfants depuis plusieurs mois, devait être mise en œuvre par les services du conseil général. Compte tenu des faits et de la situation des parents, le juge des enfants saisira l’assistance éducative pour la situation de l’enfant de quatre ans. »