Publié il y a 5 minutes, Mis à jour il y a 5 minutes Rien de tout cela ne fait rire les producteurs de pamplemousses. Svetlana Farafonova/Adobe Stock HISTOIRE DE LA MÉDECINE – Voulant étudier les effets de l’alcool sur un médicament antihypertenseur, des chercheurs canadiens ont fait une découverte surprenante. La science, c’est comme l’amour : parfois, on trouve ce qu’on ne cherchait pas, et l’alcool peut aider à briser la glace. À la fin des années 1980, l’histoire ne dit pas si les pharmacologues de l’Université de Western Ontario, au Canada, ont trouvé l’amour. Mais ils découvrent un ennemi inattendu : le jus de pamplemousse, capable de modifier de façon unique l’absorption de certains médicaments… Pour David G. Bailey et son équipe, tout a commencé un samedi soir que l’on ne peut que deviner a été atténué. Les chercheurs ont voulu étudier les effets de l’alcool sur un antihypertenseur, la félodipine, chez des volontaires. Mais il fallait faire boire les participants sans savoir si la boisson contenait de l’alcool ou non. Les chercheurs canadiens se sont alors mis à la recherche d’un jus de fruit capable de masquer le goût particulier de l’éthanol. “Le jus de pamplemousse a été sélectionné (…) après un essai avec tous les jus de fruits d’un réfrigérateur domestique”, ont-ils écrit…
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