Une 8ème vague inévitable ? En effet, selon les derniers chiffres publiés par Santé publique France ce dimanche 18 septembre, le nombre de malades n’a cessé d’augmenter depuis la rentrée. En moyenne, 25 000 infections quotidiennes sont observées, un nombre en constante augmentation depuis le 9 septembre. Le taux d’incidence ne fait pas exception.

Dans quels segments le taux d’incidence est-il le plus élevé ?

Dans douze départements, il dépasse les 300. C’est notamment le cas des Ardennes, Candal, Haute-Saône, Creuse, Ille-et-Vilaine, Territoire de Belfort, Haute-Loire, Bas-Rhin, Doubs, Cher, Alpes-de – Haute Provence et Vosges. On observe donc une augmentation plus prononcée du taux d’incidence dans la moitié nord du pays que dans la moitié sud. En effet, le taux d’incidence atteint à peine 10 % dans l’Aveyron, le Tarn, le Haut-Rhin, les Bouches-du-Rhône, le Gard, le Lot, les Pyrénées-Atlantiques, la Lozère, les Landes. , le Var ou l’Hérault. Il tombe même dans le Lot-et-Garonne et le sud de la Corse. Il convient de noter que la tendance est différente dans les hôpitaux à travers le pays. Les hospitalisations liées au Covid-19 sont en baisse. Actuellement 12 996 personnes infectées sont soignées en France.

Qui est le plus touché par cette reprise épidémique ?

Cette reprise épidémique est particulièrement forte chez les tranches d’âge les plus jeunes, “surtout chez les moins de 20 ans, chez qui le taux de positivité a augmenté de plus de 9 points en une semaine”, ont indiqué les autorités sanitaires. L’exemple est donné notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, où le taux d’incidence remonte après huit semaines de baisse (soit 196 cas pour 100 000 habitants au 15 septembre 2022). Les moins de 20 ans et les 30/39 ont 264/100 000 habitants, détaille France 3. Hormis l’augmentation évidente du nombre d’infections, la couverture vaccinale reste encore très faible, souligne notamment franceinfo. Au 5 septembre, seulement 33,3 % des personnes âgées de 60 à 79 ans avaient reçu la deuxième dose de rappel du vaccin, 46,8 % chez celles âgées de 80 ans et plus. Si cette récurrence de l’épidémie se confirme, les médecins espèrent toujours que l’arrivée à l’automne de nouveaux vaccins bivalents (qui sont également adaptés aux variantes Omicron) permettront de briser son élan. Il reste également à savoir si les services de santé seront affectés ou non par cette potentielle nouvelle vague.