La cour d’appel de Paris a confirmé ce jeudi 15 septembre les réquisitoires dans l’enquête sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017, selon l’AFP lundi 19 septembre de source judiciaire. L’association L’ère du peuple, fondée en 2015 par des proches du leader français Insoumise, de l’agent financier du candidat, Marie-Pierre Oprandi, et du député Bastien Lachaud, avait déposé des recours en annulation contre eux, qui ont été examinés. le 16 juin par le service d’instruction de la cour d’appel. Selon la source judiciaire, “la division d’instruction a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour aucune des annulations demandées”. Interrogés par l’AFP, les avocats des accusés n’ont pas souhaité faire de commentaire. Lire aussi La mélancolie rêve encore d’une VIe République Dans cette affaire, les enquêteurs enquêtent depuis novembre 2018 sur l’utilisation de fonds publics par l’équipe du candidat LFI pour la campagne 2017. L’Ere populaire avait facturé au candidat 440 027 euros pour la location de salles ou de matériel informatique et les prestations intellectuelles des quatre salariés dont les adjoints Bastien Lachaud et Mathilde Panot. La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) avait relevé un écart de 152 688 € entre les salaires versés aux députés et les montants facturés pour leurs prestations à l’agent. Selon Mediapart, cela a permis au syndicat de dégager une marge de 66 % et 59 % pour les deux députés.
Prêt de main-d’œuvre illégale
Chargée de valider le remboursement des dépenses des candidats avec l’argent public, la commission avait refusé de restituer cette indemnité versée par l’ère populaire et avait dénoncé les faits à la justice. Au printemps 2021, People’s Era a été inculpée de prêts de travail illégaux, poursuites aggravées un an plus tard lorsque les juges l’ont également accusée de fraude aggravée, d’abus de confiance et de financement illégal de campagne. L’agent financier de la candidate LFI, Marie-Pierre Oprandi, a été mis en cause en avril 2021 pour prêt travaux illégal et usage de faux, puis en septembre 2021, le député de la LFI Bastien Lachaud, qui était alors salarié de l’association. trésorier, a été à son tour poursuivi, principalement pour prêt travaux illégaux, faux, escroquerie et tentative d’escroquerie. Lire aussi La « main courante » contre Quatennens met LFI en position difficile Jean-Luc Mélenchon conteste tout acte répréhensible dans cette enquête et dans une seconde information judiciaire, toujours en cours, sur l’emploi d’assistants parlementaires LFI au Parlement européen. VOIR AUSSI – “Melanchon peut être une malédiction pour la gauche”