“J’aimerais que les téléspectateurs oublient complètement la technologie lorsqu’ils voient le film”, confie Jon Landau à 20 Minutes. Le producteur, qui travaille avec James Cameron depuis Titanic (1997) a pu assister à toutes les évolutions dans ce domaine avec le réalisateur. “J’appellerais ces changements une évolution plutôt qu’une révolution”, dit-il. Les créatures imaginaires donnent déjà un désir intense. Films indépendants les uns des autres La Voie de l’eau se déroule dix ans après Avatar. “Vous n’êtes pas obligé de revoir le premier film, mais ça aide d’aller aux toilettes”, explique Jon Landau. Et puis on ne gâchera pas son plaisir : la version remastérisée est si belle qu’on a du mal à croire que le film a été tourné il y a treize ans. Lui et James Cameron ont attendu d’avoir terminé les scripts des trois suites et ont tourné une grande partie de ces films pour sortir The Way of the Water afin qu’ils sachent exactement où ils allaient. “Les acteurs et toute l’équipe connaissent le sort des personnages”, explique-t-il. Mais chaque film peut être vu indépendamment. » Les images qu’il est venu montrer replongent le spectateur dans la culture Na’vis de la planète Pandora. On y retrouve la famille Sully et leurs enfants pour de nouvelles aventures. “Le film parle d’adultes mais aussi d’adolescents mixtes qui cherchent leur place dans le monde”, insiste Jon Landau. Un sujet qui touche autant James Cameron que l’immersion totale du public dans son univers aquatique et magique. « Ce film devrait inciter le public à retourner dans les salles, prédit le producteur. Il est conçu pour offrir une expérience cinématographique exceptionnelle. « On est de plus en plus enclin à le croire puisque les rares séquences montrées ont laissé les premiers spectateurs à bout de souffle, impatients de voir la suite de cette suite.