Plusieurs cadres de l’Insoumis se sont succédés sur Twitter ces derniers jours pour réagir au retrait d’Adrien Quatennens de la coordination de La France insoumise pour cause de violences conjugales. Beaucoup d’entre eux, comme Jean-Luc Mélenchon, ont regretté la perte d’un compagnon talentueux plus que la gifle et autres violences infligées à Madame Quatennens. Des réactions que la députée LFI Pascale Martin juge “inacceptables”. Mon communiqué de presse concernant les événements récents liés aux violences conjugales commises par Adrien Quatennens. Mon soutien est, et sera toujours, aux victimes de la violence. pic.twitter.com/otHtLEwi5F — Pascale Martin (@PascaleMartin24) 19 septembre 2022 Dans un communiqué publié lundi 19 septembre sur Twitter, l’élu de la 1ère circonscription électorale de Dordogne, qui s’estime “incapable de se taire” face à ces propos, dénonce des réactions “insuffisantes et inacceptables à plus d’un titre”. un. “Certains de ces tweets révèlent une minimisation des faits commis et une méconnaissance de la réalité des violences conjugales : il ne s’agit pas d’un simple ‘divorce de partenaires’”, précise l’élu, faisant référence à l’expression employée par Jean- Luc Mélenchon. .

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“Ces tweets constituent encore plus de violence pour les femmes qui ont déjà subi des violences conjugales ou d’autres formes de violences basées sur le genre”, écrit Pascale Martin. “Ces déclarations publiques ne peuvent que dissuader les femmes victimes de violences ou d’actes sexistes au sein de la France Insoumise de signaler les événements au comité de surveillance contre les violences sexistes et sexuelles que le mouvement a créé.”

Turbulences en LFI

Cette affaire embarrasse particulièrement les Insoumis, d’autant qu’elle s’ajoute cette année à l’enquête pour agressions sexuelles contre le président de la commission des finances de LFI, Eric Coquerel, et à l’annulation de l’enquête législative de Taha Bouhafs pour suspicion de violences sexuelles. Le départ du député, qui figurait parmi les possibles successeurs de Jean-Luc Mélenchon, anime particulièrement les réseaux sociaux. Ce lundi 19 septembre, plusieurs internautes n’ont pas manqué de relever un tweet d’Adrien Quatennens daté du 25 mai 2021, dans lequel le député du Nord appelait la “Démocratie” à “protéger” les femmes victimes de violences conjugales.