“Si je suis là, c’est que je peux postuler pour la Coupe du monde” Quitter le FC Nantes et la Ligue 1 pour l’Allemagne était-il un bon choix ?C’était mon choix, avant tout sportif, d’évoluer dans un autre Championnat. Je peux dire que c’est bon. Je ne sais pas si j’ai progressé, mais j’essaie de m’adapter petit à petit à la Bundesliga. C’est un style de jeu différent de la L1. Je continue d’apprendre. La Coupe du monde est-elle visée par cette invitation ?Ça va très vite. Mais si je suis ici, c’est parce que je peux postuler pour la Coupe du monde. Maintenant c’est au fond de ma tête. Vous êtes de Bondy comme Kylian Mbappé. Lui avez-vous déjà parlé ?Nous ne nous sommes pas parlé depuis mon arrivée. Nous venons de dire bonjour. Derrière Karim Benzema et Olivier Giroud, il n’y a pas vraiment d’attaquants qui ont tenté leur chance en équipe de France ces derniers temps. Est-ce une occasion supplémentaire pour vous de marquer également les esprits du coach ?Chaque attaquant a eu ses règles. L’attaquant doit être là à un niveau de confiance. La liste des candidats est longue. Mais j’ai ma place. C’est aussi à moi de continuer à faire mes preuves dans mon club. Vous étiez aux Jeux olympiques de Tokyo. Cette expérience vous a-t-elle aidé ?Il n’a pas trop bien réussi dans la compétition. Mais cette expérience a été humainement enrichissante. J’ai été en contact avec d’autres joueurs pendant un certain temps. C’était une bonne petite aventure à avoir. Nous vivions vraiment dans l’évier. Entre jouer la Ligue des champions pour la première fois avec l’Eintracht Francfort et être appelé en France, quel a été le moment le plus fort ?C’est plus fort d’être en Bleu, plus fort que la Ligue des champions. Là-bas, nous avons une nation derrière nous. Nous représentons un pays. Nous avons deux étoiles sur la chemise. C’est plus qu’un rêve ! J’ai même envie de m’entraîner avec la France ! »