L’association l’Ere du peuple, fondée en 2015 par des proches du leader de la France Insoumise, de l’agent financier du candidat, Marie-Pierre Oprandi, et du député Bastien Lachaud, avait déposé des requêtes en annulation des poursuites à leur encontre. qui ont été examinées le 16 juin par la chambre d’instruction de la cour d’appel. Selon la source judiciaire, “la division d’instruction a déclaré qu’il n’y avait aucune raison pour aucune des annulations demandées”.

Une différence de plus de 150 000 euros

Interrogés par l’AFP, les avocats des accusés n’ont pas souhaité faire de commentaire. Dans cette affaire, les enquêteurs enquêtent depuis novembre 2018 sur l’utilisation des fonds publics par l’équipe du candidat LFI pour la campagne 2017. L’Ere populaire avait facturé au candidat 440.027 euros pour la location de salles ou de matériel informatique et les prestations intellectuelles de ses quatre salariés, dont les députés Bastien Lachaud et Mathilde Panot. La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) avait relevé un écart de 152 688 € entre les salaires versés aux députés et les montants facturés pour leurs prestations à l’agent.

Prêt de main-d’œuvre illégale

Selon Mediapart, cela a permis au syndicat de dégager une marge de 66 % et 59 % pour les deux députés. Chargée de valider le remboursement des dépenses des candidats avec de l’argent public, la commission avait refusé de rembourser cette indemnité que le peuple du temps s’était faite et avait dénoncé les faits à la justice. Au printemps 2021, Ere du Peuple est accusé d’un prêt travaux illégal, les poursuites sont aggravées un an plus tard, lorsque les juges l’inculpent également d’escroquerie grave, d’abus de confiance et de financement illégal du pays.

Jean-Luc Mélenchon nie tout acte répréhensible

L’agent financier de la candidate LFI, Marie-Pierre Oprandi, a été mis en cause en avril 2021 pour prêt travaux illégal et usage de faux, puis en septembre 2021, le député de la LFI Bastien Lachaud, qui était alors salarié de l’association. trésorier, a été à son tour poursuivi, principalement pour prêt travaux illégaux, faux, escroquerie et tentative d’escroquerie. Jean-Luc Mélenchon conteste tout acte répréhensible dans cette enquête et dans une seconde information judiciaire, toujours en cours, sur l’emploi d’assistants parlementaires LFI au Parlement européen.