Au deuxième étage du Palais des Congrès de Perpignan, ce lundi 19 septembre, l’ambiance est évidemment pesante, pesante. Dans une salle, située à gauche de l’escalier principal, des rangées de chaises sont disposées face à trois écrans. Plaidants politiques, avocats, journalistes et citoyens assistent, en direct, au procès du drame de Millas qui se déroule à Marseille.
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L’audience vient de commencer, avec quelques mots du président du tribunal pour expliquer la raison de la tenue du procès à Marseille, que des larmes coulent déjà sur les visages d’une famille assise au deuxième rang. Un groupe de France Victimes 66, pour soutenir les partis politiques, est également sur place.
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En milieu d’après-midi, une trentaine de personnes sont assises dans le public. 22 se trouvent dans la zone réservée aux justiciables et aux avocats. Le visage du président du tribunal apparaît sur les écrans. Il demande Nadine Olivera au bar. Le chauffeur du bus éclate en sanglots. Dans la salle de Perpignan, des larmes coulent sur les visages des adolescents assis dans la zone des partis politiques. Pour une jeune femme, c’est trop. Elle quitte la pièce avant de laisser couler ses larmes. Le procès devrait durer encore trois semaines.